L’Epigénétique
L’Epigénétique
Le mot épigénétique signifie au-dessus du gène. Elle donne des éclairages sur l’inconscient :
Cela tient en une phrase très digeste !!!Attention….
La perception de l'environnement contrôle nos gènes, or, c’est l'inconscient qui est responsable de cette perception donc l’inconscient contrôle nos gênes.
L’épigénétique donne des éclairages d’un point de vue génétique :
Depuis les années 50, on nous enseigne que notre vie est conditionnée par les gènes acquis au moment de la fécondation. Ainsi, nous croyons que nous n'avons aucun contrôle sur nos vies car celles-ci seraient conditionnées par ces mêmes gènes !
Or, ce ne serait pas si simple…
Aujourd’hui de nombreuses études révèlent que l’inconscient, les pensées et mêmes les paroles gèrent la plupart de nos gènes ce qui impliquerait que nous pouvons modifier nos programmes génétiques !
Je répète que ce serait la perception de l'environnement qui contrôlerait nos gènes, et donc encore une fois l'inconscient.
Pour faire simple, les programmes s'installent au cours des 7 premières années de vie surtout en observant l'environnement. Par la suite, l’inconscient utilise ceux-ci comme base de données pour agir de la même façon grâce aux neurones miroirs.
Tu te souviens des neurones miroirs ? on en a déjà parlé pourtant…
Nous ne serions donc pas prisonniers de nos gènes mais plutôt le produit de notre environnement, de nos pensées et des influences extérieurs.
L'épigénétique donne une explication de la manière dont les gènes s'activent :
Les gènes seraient comme les plans d’une maison en construction, ils ne font pas la maison, ils sont passifs, ils nécessitent une action pour être assemblés !
C'est l’architecte qui prend en charge les plans, c’est donc lui qui met en œuvre la construction.
Dans notre cerveau c’est pareil :
L’inconscient est l’architecte, c’est lui qui prend la responsabilité de la construction et c’est donc lui qui gère les gènes et qui permet à travers une petite protéine d’ARNm d'activer (ou pas) un gène.
Bruce Willis, euh non pardon…Lipton… Bruce Lipton donc, est un pionnier en épigénétique et va assez loin dans ses recherches et ses explications.
Dans son livre : « Biologie des croyances » il explique qu’une pensée peut avoir un aspect :
- Positif ou placébo.
- Négatif ou Nocébo.
Ou comment la pensée peut influencer le développement d'un comportement pathologique ou même d’une maladie aussi grave qu’un cancer, une crise cardiaque, etc...
Je vous laisse savourer quelques extraits de ce livre :
« D’un point de la science médicale allopathique, il serait plus facile de réparer un corps matériel que d’avoir à se préoccuper de son « double fantomatique » désordonné soit l’inconscient. « Toutefois, notre nouvelle compréhension des mécanismes de l’univers nous révèle de quelle manière l’esprit immatériel peut avoir une incidence sur le corps physique. La pensée, cette énergie de l’esprit, affecte directement la façon dont le cerveau contrôle la physiologie. L’« énergie » de la pensée peut activer ou inhiber la production cellulaire de protéines par la mécanique des interférences constructives et négatives »(…) « En fait, exploiter le pouvoir de votre esprit peut s’avérer plus efficace que les médicaments qu’on vous a programmé à croire nécessaires. »
« Malheureusement, les scientifiques préfèrent souvent nier les exceptions au lieu de les comprendre. Mon exemple préféré du déni scientifique devant la réalité de l’interaction entre le corps et l’esprit est tiré de l’article paru dans Science. Il portait sur un physicien allemand du 19è siècle, Robert Koch, qui avec Pasteur, bâtit la « théorie des germes ». Selon cette théorie, les bactéries et les germes sont la cause des maladies. La théorie des germes est aujourd’hui largement admise, mais, à l’époque, elle était plus controversée. L’un des critiques de Koch était si convaincu de la fausseté de cette théorie qu’il avala imprudemment un verre rempli de « vibrion cholérique », la bactérie responsable du choléra selon Koch. A la surprise générale, l’homme ne fut aucunement atteint par ce virulent pathogène. L’article publié dans le magazine Science en 2000, relatait l’incident : « pour une raison inexplicable, cet homme n’eut aucun symptôme, mais avait tout de même tort. » !!
Avant de poursuivre sur le pouvoir incroyable de l’esprit et sur la façon dont ma recherche sur les cellules m’a amené à comprendre le fonctionnement des voies de communication entre le corps et l’esprit, je viens de clarifier ceci : je ne crois pas qu’une simple pensée positive mène invariablement à la guérison physique. Il est important pour notre santé et notre bien-être de canaliser l’énergie de l’esprit vers des pensées positives, et vivifiantes, et d’éliminer les constantes pensées négatives, qui sont débilitantes. Mais, et j’insiste fortement « MAIS », le seul fait de penser positivement n’a pas nécessairement d’effet sur nos vies ! En réalité, ceux chez qui la pensée positive ne réussit pas deviennent encore plus démunis face à la situation qu’ils croient sans issue, car ils pensent avoir épuisé tous les remèdes de l’esprit et du corps.
Ce que ces décrocheurs de la pensée positive n’ont pas compris, c’est que même si les subdivisions de l’esprit, le conscient et l’inconscient semblent séparés, elles sont interdépendantes. Le conscient est le créatif, celui qui peut créer les pensées positives. En revanche, l’inconscient est l’archivage d’actions-réactions mémorisées, archivage hérité de l’instinct et de l’expérience acquise. L’inconscient fonctionne uniquement par habitude. Il rejoue sans cesse les mêmes réactions comportementales aux signaux de la vie, et c’est déplorable ; combien de fois êtes-vous parti en guerre pour un détail aussi bête qu’un tube de dentifrice ouvert ? Comme, dès l’enfance, on vous a montré à soigneusement remettre le bouchon sur le tube, votre « esprit programmé » s’active et vous vous mettez automatiquement en colère en voyant le tube débouché. Ainsi, vous répétez tout bonnement le mécanisme d’action-réaction d’un programme comportemental stocké dans votre inconscient.
Sur le plan des capacités neurologiques, l’inconscient est des millions de fois plus puissant que le conscient. Si la volonté du conscient entre en conflit avec la programmation inconsciente, laquelle des deux l’emportera à votre avis ? Vous aurez beau vous répéter sans cesse l’affirmation positive que vous êtes digne d’être aimé, ou que votre tumeur cancéreuse se résorbera, si, dans l’enfance, on vous a constamment répété que vous étiez nul et maladif, ce message programmé dans votre inconscient minera vos efforts en vue de changer. (…) Nous avons la capacité d’évaluer consciemment nos réactions aux stimuli et de changer nos vieilles réactions n’importe quand … après nous être occupé du puissant inconscient… dès lors nous ne sommes donc pas esclaves de nos gènes ni de nos comportements autodestructeurs… »
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