les comportements vus par la lecture biologique

La psychiatrie 


Je vais essayer de faire simple et clair - « éclair » marche aussi. La psychiatrie est facilement compréhensible si nous connaissons les organes, leurs fonctions et leurs sens biologiques.
La psychiatrie, ou étude des comportements, devient alors logique. Oui, sacrée logique. Elle permet de pouvoir comprendre les réactions et les actions de l'être humain en fonction de leurs ressentis. La révélation de ma vie !!! les comportements humains et animaliers deviennent des équations !!! je comprends enfin mon voisin. Sa façon d’être est analysable et compréhensible. Toutes ses actions ont un sens déterminé en fonction d'une notion de survie. Cela demande cependant de se pencher sur ce que lui vit et non ce que je pense de lui. C'est une autre histoire, un autre chapitre. 

Que l'on se le dise tout de suite, pour Hamer, nous sommes tous schizo, autiste, parano, mythomane, maniaco-dépressif et en plus c'est chouette !!! car tous nos comportements ont pour but de nous protéger. Enfin ça c'était au départ car nos programmes comportementaux sont souvent dépassés. Ils fonctionnaient bien pour nos ancêtres du temps des cavernes, ou lorsque nous avions trois ans mais ne fonctionnent plus vraiment dans une société normée, conditionnée. Par exemple, si nous avons dû nous protéger de la souffrance d'une séparation brutale, et si nous ne remettons pas nos programmes à jour, notre cerveau s'effraie un peu vite lorsque nous tombons amoureux d'un nouveau partenaire. C'est alors que la réaction de fuite nous empêche une belle histoire. Nous sommes donc tous tarés !!! Mais bon, plus ou moins équilibrés quand même.
Dr Hamer parle de constellation schizophrénique (CS). La définition de constellation est un groupe de quelques choses. On peut penser qu'Hamer a choisi le terme Constellation car il s'agit d'au moins deux conflits en même temps. Les scanners s'illuminent de foyer de Hamer dessinant un ensemble de petites taches, comme des étoiles. Comme quoi on peut être poète en parlant de psychiatrie. 
Schizophrénique vient de phrên l'esprit, skizein fendu. Pour Hamer il s'agit donc d'un changement d'état de conscience, autrement dit une modification de la réalité, pour se soustraire au stress vécu comme trop intense. Les CS apparaissent lorsqu'une personne vit deux conflits simultanément : 
  • en sympathicotonie donc soit en phase active, soit en crise épilpetoïde (CE)
  • sur les deux hémisphères cérébraux différents 
  • et sur le même ensemble de tissus.
Lorsque nous vivons un conflit, nous changeons notre vibration cérébrale. De plus chaque hémisphère à son rythme propre. L'ensemble des deux rythmes constitue le rythme basal du cerveau. Lorsque les deux rythmes changent, par la loi de résonance, les ondes s'accroissent. La CS est donc une modification du rythme basal du cerveau. Comme nous savons maintenant que la matière se compose d'ondes, que notre cerveau est un émetteur/récepteur, alors c'est comme si nous changions le canal de la radio. On perçoit l'information autrement. Le patient est alors dans un autre mode de perception de la réalité. Ainsi, cette modification lui permet de modifier son comportement qui était dès lors inefficace. Il a accès à un autre type d'informations. Lorsque nous cumulons plusieurs CS, nous pouvons nous sentir plus qu'en décalage avec la réalité « normale ».

On fait simple et on donne un exemple rapidement : je me sens menacé sur ma place (rectum) et en même temps j'ai peur de ce qui va me tomber dessus et je ne peux pas dissuader (bronches) : je vais donc tout faire pour sauver la situation, je deviens menteur, ou mythomane.... avez vous déjà remarquer que, quand vos enfants ont fait une bêtise, ils répondent « c'est pas moi », peur du désamour, et plus vous haussez le ton et plus ils inventent une histoire ! Si vous comprenez cela, la psychiatrie est simple. C'est l'histoire de Maurice qui a encore bouffé tous les Choco suisses et qui dépasse les bornes des limites.


Comme la nature règle tout en terme de survie, les CS présentent plusieurs avantages : 
  • Le premier avantage permet de ramener l'organisme et le cerveau dans un niveau de fonctionnement dans les limites compatibles avec la survie, soit un gain de temps (pour nos loulous, c'est repousser la punition par exemple). Nous rappelons aussi que l'économie est un des principes du cerveau. Le but ici, est de maximiser la gestion des conflits par l'inconscient, en diminuant l'impact des perturbations dues au sur-stress sur l'organisme. Cela permet d'éviter un régime incompatible à la survie. 
  • Le deuxième avantage est de diminuer la masse du conflit en modifiant le ressenti. (tu te souviens on en a parlé sur la présentation des lois, c'est le déni par exemple). Nous rappellerons ici, que lors d'un conflit de territoire, le ressenti du patient est modifié, soit en passant de l'hémisphère droit au gauche, soit de l'attaque à la fuite, ou inversement. La CS permet de débrancher le patient d'une réalité trop difficile à supporter, qui lui amènerait des souffrances intolérables. Je me souviens toujours au lendemain des attentats du Bataclan, d'une mère ayant perdu son fils, relatant les faits comme si elle achetait une baguette de pain. 
  • La troisième conséquence est que les conflits sont gelés du fait de la modification de perception de la réalité. L'avantage est que cela évite de faire trop de masse, ou trop de nécrose. L'organisme est ainsi protéger d'une destruction d'organe ou d'un éclatement. 

A toi qui penses ne pas être en CS, être quelqu'un de sain, dis toi bien que nous fonctionnons tous avec des CS plus ou moins équilibrées. Les CS, c'est ce qui crée notre personnalité !!! Et si tu peux lire cela, c'est que tu n'es pas un meuble !!!

Nous allons donc voir les CS en fonction des tissus. Je me permettrai quelques écarts à la théorie de Hamer. J'espère par la suite faire un article complémentaire. 

  1. Le tronc cérébral CS de l'endoderme
La thématique principale du tronc cérébral est le besoin vital. L'intérêt des CS sera donc de maintenir la survie en modifiant le comportement de l'individu.
Le commun dénominateur des CS du tronc cérébral, est le ralentissement, à l’extrême, la sidération.

Lorsque les deux canaux collecteurs des reins sont touchés en même temps, on parle de la CS du poisson échoué. Le canaux collecteurs ont pour conflit l'écroulement d'existence, le conflit de l'exilé. Le poisson sorti de son milieu va se débattre pour y retourner. Si le soleil menace une forte déshydratation, il va alors arrêter de bouger. On parle de sidération totale. Le sens biologique est un gain de temps, lui procurant plus de chance d'être repris par la vague. Il y a alors désorientation spatiale. Les patients expriment alors être à l'Ouest ! En fonction de la masse des conflits un strabisme divergent peut être observable. Si en plus, une thyroïde est concernée en sympathicotonie nous parlerons de désorientation temporo-spatiale. Le patient est à coté de ses pompes, il loupe son rendez-vous, vous appelle trois fois ne se souvenant plus de l'heure, arrive en retard, ou se trompe de route. 

Pour ma part, une autre constellation que je retrouve, mais qui n'a pas été décrite par Hamer est celle « des hypophyses ». Le conflit est de ne pas être à la hauteur. Souvent, lorsque je trouve cette CS, le ressenti est de devoir rester tout petit. Comme les rongeurs qui ont pu se terrer pendant le cataclysme qui a emporté les dinosaures, il faut absolument devoir se cacher, ne pas grandir pour éviter les coups du sort. L'un des programmants redondant est un enfant qui vient après une fausse couche : je ne suis pas à la hauteur pour avoir mon enfant (hypophyse droite) et je ne peux pas l'annoncer à mon entourage personnel, professionnel, ne pas être à la hauteur dans ma valeur sociale (hypophyse gauche). Souvent, la maman ne prend pas beaucoup de poids, même si bébé se développe normalement. 


  1. Le cervelet, CS du mésoderme ancien

La thématique du mésoderme ancien est la protection de l'individu. La sens biologique de la CS sera de diminuer la perte de protection ou la douleur en modifiant le comportement de la personne. 
Lorsque nous vivons deux conflits simultanément en sympathicotonie et sur les deux parties du cervelet, nous passons en mort émotionnelle. Nous ne ressentons alors ni douleurs, ni émotions. Nous sommes comme émotionnellement mort. Il y a alors un risque de passer à l'acte tant par suicide que par violence. En gros, on a tous entendu le dicton si tu as mal au pouce droit, tape toi le pied gauche, tu verras ça fera moins mal. Le sens de cette CS est de diminuer la douleur pour poursuivre soit le combat, soit la fuite. C'est ainsi que j'ai pu me retrouver avec une fracture du pied non diagnostiquée sur le coup car je n'avais que très peu de perception de la douleur. C'est une constellation que l'on retrouve souvent chez les enfants battus. Le gamin prend une tarte de son père et répond « même pas mal. » le conflit concerne souvent le derme à gauche (gifle) et la glande mammaire à droite (ne pas être protéger par le partenaire). 

Encore une fois, je pense pour ma part que lorsque les deux glandes mammaires sont prises en sympathicotonie, ne pas pouvoir nourrir ni son nid, ni protéger son partenaire, le patient rentre dans ce que l'on appelle le syndrome du sauveur. Il va tout faire pour protéger tout le monde ne l'étant pas lui même. Il va exercer des professions dans le médical, dans le soin, dans le social. C'est un conflit que nous retrouvons souvent dans les conceptions gémellaire avec un seul enfant né. J'y reviendrai à un autre moment. La personne aura tendance au sacrifice, à ne pas vouloir blesser, et donc ne pas poser de limites. 

Pour le péricarde, si la partie droite et la gauche sont atteintes, je pense que nous arrivons aux individus qui sont incapables d'aimer et qui passent à la haine en l'espace de quelques secondes. 

  1. La substance blanche, CS du mésoderme nouveau

La thématique principale du mésoderme nouveau est l'impuissance. Il est tout à fait normal de penser que la CS fait passer dans le mode inverse : c'est à dire la toute puissance, le délire de Dieu. Pas de politique ici, mais tout politicien qui se respecte est dans cette CS. Le commun dénominateur est donc l’hyper-valorisation de soi autrement appelée la mégalomanie. Cela n'est pas négatif en soi, l'objectif est de palier à l'impuissance. Le sentiment d’hyper-valorisation a deux avantages. Il donne d'avantage de chance de résolution qu'avec une double dévalorisation. Ce dire que penser que nous sommes nuls, ne nous aide pas à conquérir le monde. De plus, Hamer a observé un net ralentissement de l'évolution de la lésion des tissus. 
On retrouve dans cette catégorie les sportifs de haut niveau, qui rappelons-le, enchaînent dévalorisation physique sur revalorisation en permanence. Il est associé chez eux, très souvent, des problématiques de place et d'identité qui sont mentionnées. L'objectif pour eux est d'être reconnus par leurs performances. Bien sûr, pour entrer en CS, il faut que ce soit la même articulation de chaque coté. On peut ici détailler par exemple : des conflits portant sur : 
  • Les calottes crâniennes donnent des personnes opposantes sur le plan intellectuel. Ne parlons-nous pas de têtus, ou de confrontation ? Si les masses de conflits sont importantes la CS donne naissance aux génies. A. Einstein était dyslexique, dysorthographique. En CP, sa maîtresse le prenait pour un imbécile. J'en profite pour citer une référence en la matière : « juger un poisson à monter à un arbre, et il pensera qu'il est bête, et le restera ».. ou pas ?! Sur le plan pratique, cela conduit à un revirement de comportement avec nos enfants, ou toute personne dans le « je sais mieux que tout le monde ». Si nous les percevons comme de grands dévalorisés, nous ne démonterons plus leurs idées.
  • Deux épaules correspondraient plus aux individus ayant un besoin de se mettre en valeur. 
  • Deux coudes, l'hypothèse qui me viendrait serait des personnes ayant de grandes difficultés à garder des gens près d'eux, comme une notion de relation élastique. 
  • Deux genoux amènent des personnalités de commandement, qui ne plient pas sur l'autorité
  • Deux chevilles, des changements de direction permanente ?
  • Deux membres inférieurs, des personnes qui sont tout le temps en mouvement ? 

Hamer ne décrit réellement qu'une seule CS. Elle concerne le syndrome de la nymphomanie pour les femmes et du Don Juan pour les hommes. Il s'agit de deux conflits de pertes impliquant la partie interstitielle de l'ovaire ou du testicule ainsi que les deux aires cardiaques. Il en résulte un comportement d'hyper-conquête dans la sexualité. Ce sont des personnes très attractives sans pour autant atteindre l'orgasme. Parce qu’elles ne s'attachent pas à leurs partenaires, nous pourrions sûrement associer une CS de mort émotionnelle. Pour ma part, je le nomme le conflit de la louve alpha déchue. Ayant perdue sa meute et son mâle dominant, elle cherche un mâle libre afin de réparer les pertes en fondant un nouveau clan. 

Je me questionne sur les surrénales. Personnellement, j’émettrai l'hypothèse que les personnes en CS sur les surrénales auront tendance à ne plus douter de leurs choix et je pourrai penser qu'elles voudraient être décisionnaires et imposer leurs directions aux autres. 

De la même manière, je m'interroge sur une double lésion du myocarde. Le conflit du myocarde est celui de ne pas répondre à la demande de la mère et du nid, ou des partenaires. Il serait donc logique de voir s'inscrire dans cette CS, les personnalités qui veulent trop bien faire pour les autres. 

Il me paraît intéressant d'envisager que deux conflits sur les glomérules rénaux (problématique de liquide) pourrait amener à passer dans une CS de radin, financier, marin ou millionnaire.


  1. le cortex, CS de l'ectoderme 

Avant d'aller plus loin, nous rappellerons qu'il s'agit de conflit de territoire. Ainsi, ils sont sous l'influence de la latéralité et du sexe. L'homme droitier et la femme gauchère fonctionnent principalement sur l'hémicortex droit, l'attaque. L'homme gaucher et la femme droitière utilisent en première intention l'hémicortex gauche, la fuite. En cas de premier conflit, le fonctionnement cérébral s'inverse. Si l'homme droitier ne peut attaquer alors il se sauve. Si la femme droitière ne peut pas fuir alors elle attaque. Lorsque nous fonctionnons sur une énergie opposée à la notre, nous rentrons dans un pat hormonal. Le pat est un terme d'échec où le joueur ne peut plus déplacer de pièce. La partie est nulle. Ici, nous ne pouvons plus nous mobiliser sur notre énergie de base alors nous changeons de stratégie. Il y a une modification de la production d'hormones sexuelles. En réalité, il serait plus réaliste de penser qu'il y a une modification de la sensibilité des récepteurs aux hormones sexuelles. Le comportement varie d'une énergie masculine vers une énergie féminine et inversement en fonction du sexe et de la latéralité. Si les conflits sont trop nombreux, ou durables, l'homme se féminise et la femme se masculinise. 

Petit rappel, au moment d'un premier conflit de territoire, l’inscription du conflit se fera de manière préférentielle sur le coté dominant. Cela modifie le comportement du sujet en le faisant passer sur une énergie opposée. 
En cas de second conflit, l'inscription se fera sur l'hémicortex opposé au premier, on parlera de CS. Un second conflit est un conflit différent du premier, ce n'est ni une récidive ni une réactivation.
Dans toutes les CS, nous parlerons de maniaco-dépression. Maniaque signifie que le mode d'action est sur l'hémicortex droit, donc la masse de conflit est sur l'hémicortex gauche. Dépression signifie que le mode d'action est sur l'hémicortex gauche. Dans toutes les CS que nous allons aborder, plus la masse de conflit est élevée, plus le comportement sera modifié. En revanche, je pense que nous pouvons envisager un conflit unique touchant les deux hémicortex simultanément en prenant en compte un ressenti principal et les autres facettes du conflit. C'est le cas où je me sens, par exemple, humilié par un proche. Je vis un conflit principal d’injustice (vésicule biliaire) et une notion d'être touché dans mon identité, ma place dans le groupe (rectum), facette du conflit. De ce fait, vésicule biliaire et rectum sont impactés, il en résulte une bio-maniaque agressive : colère. 
L'avantage majeure d'une constellation de ce genre est de réduire considérablement l'impact lésionnel au niveau des tissus. Dans chaque chaque constellation, l'individu accède à une toute autre perception de la réalité qui n'a plus rien à voir avec les conflits initiaux. 

Les constellations décrite par Hamer : 

La post mortelle :

Elle concerne deux conflit en sympathicotonie sur les aires cardiaques :
  • Sur l'hémicortex gauche se situe l'intima des veines coronaires. Le conflit est de ne pas avoir son territoire, les frustrations, les pertes de territoire, ne pas pouvoir concilier deux autorités non conciliables.
  • Sur l'hémicortex droit s'inscrivent les artères coronaires et assimilées. Le conflit est de ne pas pouvoir lutter pour maintenir ou acquérir son territoire.

Les patients sont alors connectés, obsédés par la mort. Les individus pensent sans arrêt à quelque chose en rapport avec ce qui se passera après leurs morts ou celle d'un tiers. Ils peuvent faire état de contacts avec l'au-delà. Les symptômes que nous retrouvons sont :
  • Écoute de musique triste genre requiem.
  • Dans leur discours on entend : « quand je serai rendu entre 4 ou 6 planches », « ma mort ne fera pas une grande perte ».


Le sens biologique est que, sur des fortes pertes comme un décès, la personne puisse garder le contact avec le défunt. C'est aussi l'un des premiers conflits qui intervient dans le suicide, chez les animaux, et chez nous aussi. N'ayant plus de moyen pour récupérer nos territoires, autant mourir pour protéger le troupeau. Il a été montré que lorsqu'un troupeau de zèbres se faire encerclé par les lionnes, un à deux individus peuvent se sacrifier. Chez les animaux, cela conduit à se jeter dans la gueule du loup. Pour l'individu cela peu paraître idiot. Cependant dans l’intérêt du clan, c'est toujours les individus se ressentant les plus faibles (perte de territoire) qui vont se sacrifier pour la sécurité, et la survie du troupeau. Le sens biologique serait alors explicable par le fait que ces individus ne peuvent plus retrouver les territoires perdus, ils se sacrifient pour protéger le clan. Nous parlerons alors de post-mortelle dépressive. 
Cette CS permet aussi de modifier la perception de la mort pour récupérer nos territoires, de lutter sans merci. Ainsi, c'est grâce à cela que vous irez vous risquer à vous jeter dans une maison en flamme pour récupérer votre enfant. 

Petit rappel, si l'intima des ovaires ou des testicules est touchée, (perte) alors nous rentrons dans la 
nymphomanie ou la Casanova. Ici aussi on retrouvera les patients en phase maniaque : conquête agressive, ou les séducteurs en phase dépressive. Ils séduisent leurs partenaires par leur apparente timidité.« je ne sais pas pourquoi elles me tournent autour ».

La constellation planante :

La constellation des planantes est le résultat de deux conflits actifs simultanément sur le larynx (peur bleue, peur à ne pas pouvoir dissuader un danger qui vient sur moi). Il s'agit donc de deux peurs où le danger est identifié, le patient ne peut rien faire, ni même crier. 
La plupart du temps elle est perçue comme agréable. Souvent, les patients décrivent l'impression d'avoir fumé un pétard, de s'évader dans un autre univers, de regarder le monde haut. Comme lorsque l'on prend l'avion, les détails perdent peu à peu de l'importance. Comme dans l'avion, le décollage fait peur, puis le cerveau n'ayant plus de repères, il se déconnecte. La planante provoque une sensation d'euphorie. Le sens biologique de la planante est l'accession à une supra sensibilité pour fuir la peur qui terrorise l'individu. Il change alors de réalité, et s'évade dans son cerveau ne pouvant pas le faire physiquement. 
Il existe 2 types de planantes en fonction d'un larynx plus chargé : planante maniaque, si c'est le relais bronchique, planante dépressive. 

Les patients en planante utilisent souvent les mots suivants : 
  • je suis dans la lune,
  • on me dit que je plane, 
  • j'ai la tête dans les nuages,
  • je rêvasse en permanence.

Les comportements associés sont : 
  • les sports d'aviation et d'alpinisme,
  • la plongée : (planante dépressive),
  • l'écoute de musique genre chants sacrés,
  • la spiritualité
  • fumer, très souvent associé à rectum (place) et voie biliaire (injustice)
  • rêver qu'on vol (planante maniaque), rêver qu'on tombe (planante dépressive)
  • les décorporations autrement dit syndrome de mort imminente à laquelle nous ajouterons une post-mortelle. 

les programmants pour les planantes sont entre autre : 
  • le cordon à la naissance
  • les forceps
  • la couveuse et surtout tous les soins associés
  • les énormes disputes, 
  • les opérations chirurgicales.

Lors de la conflictolyse d'un conflit, le patient retombe sur terre. Il sera dans la désolation et l'angoisse. 

La constellation de l'asthme :

On distingue deux types d'asthmes : 
  • l'asthme bronchique : difficulté expiratoire
  • l'asthme laryngé : difficulté inspiratoire. 

L'asthme bronchique est l'expression d'une CS avec un conflit sur les bronches : ne pas pouvoir dissuader le danger qui est sur moi, et un autre conflit sur l'hémicortex gauche (veine coronaire, col utérin, vessie gauche ou rectum). Les deux conflits sont en sympathicotonie. Nous rappelons que les bronches ectodermiques provoquent un asthme sec. Il est d'ailleurs fréquent de constater que l'asthme au début et souvent sec et évolue en asthme humide. Il deviendra humide, si les bronches endodermique sont atteintes (peur de mourir par étouffement). Autrement dit, si la peur de la peur d'étouffer est trop grande, les cellules calicielles vont être touchées. 
L'asthme laryngée quant à lui est l'expression d'un conflit en sympathicotonie sur le larynx et d'un autre conflit sur les relais de l'hémicortex droit (artères coronaires, estomac, VB, vessie droit).
Bon, je me pose toujours la question du sens biologique et de la modification de perception de la réalité...

La constellation de la mythomanie :

La mythomanie est la constellation de Pinocchio. 
Elle se définit par deux conflits simultanés sur le rectum (identité) et un conflit sur les bronches (ne pas pouvoir dissuader ce qui va nous tomber dessus). Elle pourrait s'énoncer comme suit : «  je n'ai pas pu dissuader dans un contexte de peur anticipative, pour trouver ma place, ou garder ma place ». Nous avons déjà abordé cette constellation avec Maurice et les Choco Suisses. Elle est fréquente chez l'enfant, qui ne fait pas vraiment la différence entre l'imaginaire et le réel. Si elle persiste chez l'adulte, elle est considérée comme pathologique. Cependant nous remarquerons tous, que dans nos vies, nous avons parfois une tendance à modifier les faits dans le cas d'une dispute conjugale, ou changer la réalité lors d'une discussion entre amis. 
Le sens biologique de cette CS est de gagner du temps comme toujours, en essayant de trouver une parade, une excuse pour échapper à ce qui va nous tomber dessus et maintenir sa place. Elle procure l'avantage, en s'inventant une vie améliorée, de valoriser de la personne, ou donner plus de chance de se sentir intéressant aux yeux des autres. En couple, elle permet d'éviter de décevoir ou de perdre l'affection d'un être aimé, des conflits et des disputes.
Les professions usant de cette CS sont les politiques, et les commerciaux. On peut retrouver les bons acteurs aussi. Elle est utile dans la création d'un roman. Il faut savoir que plus on traque la mythomanie chez quelqu'un plus elle se renforce. 
Encore une fois, la levée d'un conflit, permet au patient de sortir de la CS. Ainsi, en face d'un mythomane, soit donnez lui sa place, soit supprimez la peur frontale. En pratique avec un enfant, il serait intéressant de ne pas lui crier dessus s'il vous ment ou bien le réconforter. La pose de limites, la punition peut venir ensuite. Lorsque nous avons altéré notre réalité, c'est que nous n'avions plus d'autres choix, négocier est peu efficace. 


Ici aussi, nous retrouvons les mythomanies en phase maniaque : mentir aux autres.
Pour Emmanuel Corbeel, les mythomanies en phase dépressive correspondent à se parler à soi-même. Pour ma part, en écrivant ces lignes, je pense qu'il s'agirait plus de se mentir à soi-même. J'en veux pour exemple une personne qui maintient un couple ou un boulot sachant pertinemment que cela ne lui convient pas. Elle va s'auto-convaincre que c'est bon pour elle. Ce mécanisme lui permet de garder son identité de couple ou professionnelle et met à distance la peur soit de la solitude, soit financière, soit du regard des autres, etc. 


La constellation de l'autisme :

Cette constellation, comme toutes les autres, peut se graduer en fonction de la masse du conflit. Elle peut prendre différentes formes entre le renfermement, les troubles du spectre autistique jusqu'à l'autisme profond. Nous retrouvons trois caractéristiques : 
  • troubles de la communication verbale et non verbale
  • difficultés dans les interactions sociales
  • comportements, intérêts et activités restreints ou stéréotypés

La CS se définit comme deux conflits en sympathicotonie l'un sur le larynx (peur bleue, peur sur l'expression), et un sur la vésicule biliaire (injustice). Le conflit peut alors s'exprimer ainsi : « je n'ai pu exprimer une injustice, une colère par peur de ce qui allait en devenir ».
Le sens de cette CS est de ne pas se faire remarquer, par peur de ne pas pouvoir affronter la situation anxiogène, ne pas dire des choses qui peuvent nous retomber dessus, ne pas aggraver une situation déjà injuste en s'exprimant. Vous savez c'est quand on gronde un enfant pendant un quart d'heure et qu'on lui dit après : « bah réponds !!! ». L'enfant sait très bien que s'il exprime l'injustice qu'il vient de vivre, il réactivera la colère de son parent. Autant ne rien dire. Bien sûr cela est purement inconscient. Quant au mouvement de balancier caractéristique de l'autisme, cela n'est qu'une facette du conflit. Les comportements stéréotypés sont pour ma part des rails de conflits. Prenons un exemple d'un loulou que j'ai vu 3 fois en séance. Il avait 3 ans et ne poussait que des cris, présentait des comportements stéréotypés à jouer avec mon lavabo. En posant les mains, je me sens aspiré dans un recoin noir. J'entends qu'une personne crie et tape sur une porte. J'ai peur (larynx), je ne sais pas encore ce qui a déclencher la colère de la personne (injustice) que j'aime, je suis enceinte. J'évoque cela à la maman qui s'effondre en larme me racontant que la scène est exacte, qu'elle n'a pas pu rassuré sa partenaire que chaque mot qu'elle prononçait se retournait contre elle déchaînant un accès de rage. Elle a du se réfugier dans le placard sous l'escalier. Puis, vient l'image d'un couteau et loulou repart vers mon lavabo. Je parle alors du couteau. La maman me répond que ce n'était pas à 2 mois de grossesse comme le fait précédent, mais à 4 mois. Loulou active le lavabo, je souris et lui dit «  dans la salle de bain ». La maman confirme mon propos. Nous avons ensuite ramené loulou auprès de nous et je lui ai glissé dans l'oreille, que maintenant on pouvait parler, qu'il serait entendu, que ça ne déclencherait plus aucune colère. Que dans le ventre de maman, il était comme un petit faon qui a dû se cacher pour fuir le chasseur mais que maintenant le chasseur était parti. Un mois plus tard, loulou commençait à parler par des mots simples. Nous ne sommes pas magiciens, il lui faut le temps d'apprendre, de rattraper son retard. L’orthophoniste l'aide beaucoup. 
L'un des pré-programmants de l'autisme est souvent chez les ancêtres sur des secrets familiaux très lourds. On pensera aux IVG cachés, aux enfants d'un père différents. Le sens alors est d'enfermer le secret dans un coffre bien gardé. Un jour j'avais une jeune fille de 15 ans sur la table. Au cours de la séance, nous remontons sur les sévices qu'elle a subit par son grand père dans l'enfance. On relève une autre date à 12 ans, et là elle éclate en colère. Le conflit portait sur un larynx, vésicule biliaire. Et la jeune fille exprima : « les conséquences de mes révélations, tant à ma mère qu'à la famille, ont été bien pire que ce que j'ai subit par mon grand père.... j'aurai mieux fait de me taire »

Allez un gros nom : la constellation bio-maniaque agressive. 

Cette CS est la conséquence de deux conflits actifs sur le rectum (place, identité) et la vésicule biliaire (injustice). Le sens biologique est de devoir lutter dans un contexte d'injustice pour maintenir ou avoir sa place. La personne ne peut plus se plier, se soumettre, elle se cabre car ce n'est plus supportable et rentre en furie. Je prends souvent l'exemple du petit chaton apeuré dans un coin, sur qui on veut se précipiter et qui nous mord. 
Elle peut s'énoncer ainsi : 
- « on me retire quelque chose que l'on m'a donné (imaginé ou réel) ou que j'ai acquis dans un grand sentiment d'injustice. »
- « on pénètre dans mon territoire dans un grand sentiment d'injustice ».

La personne change sa perception, défend son opinion, sa position coûte que coûte. Je dis souvent : «  je ne négocie pas avec les terroristes ». Autrement dit, lorsque qu'une personne est en bio-maniaque agressive, nous savons qu'elle ne pourra plus entendre quoi que ce soit. Plus on menace sa place, ou que l'on renforce l'injustice, plus la personne monte dans les tours. Elle n'a pas le choix ! Le sens biologique est de permettre à la personne ou l'animal de combattre jusqu'au bout pour sauver sa place. Aller, petite anecdote personnelle... un jour pour une vente d'un objet sur le bon coin, je me vois baratiné toutes les cinq minutes par l'acheteur qui retarde son arrivée. Cela m'a profondément agacé. Alors, j'ai fais ma tête de con... ça m'arrive encore. J'ai joué sur les points faibles de mon interlocuteur devant sa femme, jusqu'au point où chez moi, les poings serrés il me dit : «  maintenant, on va se tutoyer et si tu continues comme ça je t'en mets une ». c'était un concours de coqs. Alors tranquillement je me suis assis par terre, il a continué tout seul à s'énerver, jusqu'à la réflexion de sa femme, lui démontrant l'absurdité de la situation. Bon, je ne l'ai pas laissé sans explications. Je lui ai expliqué que pour moi il m'avait manqué de respect. Je n'avais pas trouver cela juste (VB) qu'il me baratine (rectum). Ensuite, la relation était apaisée. Tout cela pour montrer que lors d'une dispute nous sommes tous des acteurs en bio-maniaque agressive. Quand un enfant fait une colère qui dure c'est que très souvent le parent l'est aussi. Dans ma vie personnelle cela m'est arrivé tellement de fois de faire flamber les colères de la plus jeune, de manière inconsciente. 
On retrouvera aussi dans une notion plutôt dépressive, les personnalités insolentes, les pics verbaux.
Je martèle que toute personne dans cette CS n'a plus le choix que de passer dans l'agressivité, la résonner ne sert à rien. Laissons la redescendre toute seule. 
Dans la nature, le sens biologique est de devoir mobiliser toutes les énergies nécessaires pour maintenir sa place dans la hiérarchie, de pouvoir procréer et avoir sa place avec sa femelle.
On retrouve dans cette CS toutes les personnes agressives, colériques, et si la masse de conflit est forte, les individus avec passage à l'acte violent pouvant aller jusqu'aux homicides. 

L'énurésie

L'énurésie est l'expression de deux conflits en sympathicotonie portant sur les deux vessies ectodermiques. À savoir 
  • la vessie droite : marquage de territoire féminin : ne pas ou ne plus savoir à quel territoire j'appartiens.
  • la vessie masculine : ne pas pouvoir poser des limites dans le territoire. Me sentir envahi par un intrus, venant de l’extérieur.

On distinguera l'énurésie où le sujet ne sent plus du tout si sa vessie est pleine, de l'incontinence urinaire où la personne sens l'urine lui échapper. L'incontinence est dû à une paralysie du sphincter. Il sera en lien avec un conflit de séparation centrale et des conflits de marquage de territoire.

L'encoprésie correspond à un double conflit sur la vessie associée à une séparation centrale. Très souvent ce sont des conflits en crises épileptoïdes. 

Je prendrai ici l'exemple de la fille d'une patiente. L'énurésie durait depuis 3 ans. En discutant avec la maman, je lui exprime le sens des deux vessies. Puis, je lui demande sa relation à la belle mère pendant la grossesse. Elle me répond : « horrible, elle arrivait chez moi (vessie masculin) sans me dire bonjour (vessie féminine), elle posait les mains sur mon ventre (vessie masculine) et parlait de mon enfant en disant : mon bébé (vessie féminine). »

Le sens biologique est de forcer la personne a poser des limites, marquer son territoire par son urine. 

La constellation de l'anorexie

L'anorexie est l'expression de trois conflits :
  • le relais de l'insuline en phase active : mener des combats de manières inefficaces
  • le relais du glucagon en PCL : éviter le combat
  • le relais de la petite courbure de l'estomac : contrariété territoriale indigeste 
  • et pour la femme droitière : il en faut un sur le cortex gauche 

Pour les relais insuline/glucagon, le conflit peut être nommé comme une agression de proximité soit physique, soit psychologique. Autrement dit l'anorexie peut être l'expression de fortes difficultés à être reconnu, à s'exprimer, à prendre sa place dans un contexte de danger soit par peur d'en prendre plein la gueule. L'anorexie est pour moi le conflit de la petite souris, celle qui survie en se dissimulant. Il serait peut être envisageable de penser à l'hypophyse (le sentiment de ne pas être à la hauteur). En effet, le sens biologique de cette CS est devoir se dissimuler pour ne pas être chassé. Ainsi on peut prendre l'exemple d'une patiente ayant subie des attouchements par son père. À l'adolescence, au moment de ses premiers rapports, la sexualité et l'homme deviennent des rails de conflits. Il faut se cacher, disparaître dans un rappel inconscient d'agression de proximité et de place. 
Il n'en reste pas moins que très souvent l'anorexie renvoie à des problématiques de place dans la famille. L'un des exemples que je peux donner est le cas d'une petite louloute qui a voulu attirer l'attention de son papa en disant que son beau père l'avait maltraitée (rectum/bronches). Son père a eu une réaction très violente. Elle s'est retrouvée bloquée entre son père et son beau père (place) dans une peur de conflit très fort (insuline/glucagon). Plutôt que de travailler sur la problématique alimentaire qui n'est que la conséquence, nous avons trouvé une solution dans le réel, où père et beau père ont discuté posément. Le tour est joué ! 

La CS de la boulimie 

La boulimie fonctionne un peu comme l'anorexie. On retrouve les mêmes organes mais dans des phases différentes. A savoir : 
  • le relais insuline en PCL : mener des combats de manières inefficaces
  • le relais glucagon en phase active : vouloir éviter le danger
  • le relais de l'estomac : contrariété territoriale indigeste
La boulimie est la conséquence de se sentir menacé sur sa place, d'avoir lutter de manière inefficace dans une notion d'agression (physique ou psychologique). On distinguera les patients qui vomissent soit naturellement : boulimie en crise épileptoïde, soit volontairement : boulimie en phase active. Par expérience personnelle, l'anorexie et la boulimie sont des conflits verrouillant par le regard de l’entourage, qui voulant bien faire, culpabilise la personne.
Biologiquement parlant il y a une augmentation de glucagon, et une diminution de l'insuline. La personne se trouve en hypoglycémie, qui lui demande de combler. Le patient décrit alors des fringales. Très souvent, l'heure des fringales donne un rail de conflit du sur-stress initial. L'exemple que je donnerai est papa qui rentre à 19h en furie, frappe sur maman dans une bio-maniaque agressive (tu te souviens, hein ?) et je regarde hébété la scène impuissant car j'ai 6 ans. Je me remets en couple à 30 ans, j'ai un enfant, et je commence ma boulimie sans savoir pourquoi tous les soirs à 19 heures lorsque mon homme rentre. 

La CS auditive 

La CS auditive correspond à deux conflits en sympathicotonie sur les relais des oreilles internes. Il s'agit d'informations auditives :
  • que nous aurions voulu entendre et dont nous avons été séparées : oreille droite.
  • ainsi que, des informations auditives dont nous aurions voulu être séparées : oreille gauche. 

Le sens biologique est de capter les sons, les bruits, les informations nécessaires pour se prémunir du danger. Nous parlons alors de paranoïa auditive. Le patient entend des bruits qui « n'existent pas », il entend des voix. Ce phénomène est bien connu des jeunes mamans qui entendent leurs enfants pleurer. Elles se déplacent alors dans la chambre de leurs bébés pour s’apercevoir qu'en réalité, ils dorment profondément. Très souvent, nous retrouvons des peurs pendant la grossesse, d'une maladie, de ne pas entendre le cœur, de ne pas avoir entendu bébé à la naissance, etc. 
Les acouphènes rentrent très souvent dans cette CS. Le son, le bruit entendu qui reste en mémoire est le rail du conflit. Nous prendrons ici l'exemple du bruit d'eau dans les oreilles pour certaines femmes ayant vécues des fausses couches où l’expulsion de l'embryon se fait dans les toilettes. La violence de devoir tirer la chasse d'eau vient s'inscrire dans la mémoire inconsciente de ces femmes. Il reste en acouphènes des bruits d'eau qui coule.
Nous retrouvons ici, tous les quiproquos. C'est ainsi que quand nous avons vécu de grosses humiliations plus jeune, lorsqu'un groupe rigole, nous avons l'impression qu'il se moque de nous. Notre cerveau vient même a déformer l'intonation, les propos de notre interlocuteur ou bien à changer les mots d'une phrase en fonction du DHS. 

La CS sur les relais du cortex moteur :

Elles sont l'expression de conflits en sympathicotonie sur les mêmes groupes musculaires. Le conflit inhérent au cortex moteur est un mouvement entravé, dans un contexte de peur. Hors CS, il y a paralysie, en CS, il y a alors hyper mouvement. En phase active, nous retrouvons les personnes qui bougent un groupe musculaire particulier, les tremblements, etc. Je pense que les hyperactifs rentrent dans cette CS, ne plus me faire coincer. En crise épicycloïde, nous retrouvons les tics et les tocs. Le mouvement est l'expression du mouvement entravé dans une grande peur frontale. Les tics aux niveaux des yeux est l'expression d'informations visuelles que je ne veux pas voir, dont je n'ai pas pu me protéger. Le syndrome de Gilles de la Tourette est l'expression de conflits sur le larynx et les cordes vocales. Il renvoie à des mots que je n'ai pas pu, ou n'aurais pas dû dire. 

La CS des relais sensitifs :

Il s'agit de l'expression de conflits sur les deux cortex régissant la sensibilité sur l'épiderme. Ils s'agit donc de conflit sur les séparations de contact : vouloir être séparé du contact insupportable ou vouloir garder le contact dont nous avons été séparé. Il en résulte là aussi d'une paranoïa kinesthésique, autrement dit d'une hypersensibilité tactile. C'est le cas à chaque fois que vous avez la sensation d'un toucher qui reste : une texture, l'impression d'être touché, etc. Nous y trouvons les dysesthésies, les douleurs du membre fantôme peut être aussi, les hyperalgies. Cette CS s'accompagne souvent d'absences, de pertes mnésiques. Cette CS participe à la pathologie d’Alzheimer. Il faudra dans le cas d’Alzheimer coupler avec un CS sur les canaux collecteurs des reins et probablement une constellation sur le cortex post-sensitif. 

La CS des relais post-sensitifs : non décrit par Hamer

Il s'agit de l'expression de deux conflits sur les relais post-sensitifs droit et gauche. Pour rappel, il s'agit de conflits de séparation dans la brutalité ou l'arrachement ou des violences. Les patients semblent décrire une sensation de froid intense. Je pense qu'il faudrait coupler les séparations centrales dedans (constellation sur le thalamus). Cela fait penser aux fortes sensations de rejet. Le sens biologique est de retrouver le contact et la chaleur du troupeau (en phase maniaque), ou se laisser mourir sans ressenti (phase dépressive). En phase active, on retrouve les personnes qui décrivent la sensation de froid glaçant, qui vont rechercher la chaleur en permanence. Pour ma part, dans les maisons, je suis toujours gelé, avec l'impression que l'humidité me transperce. La première maison étant l'utérus, je rigole :). Pour les personnes un peu sensibles à l'au- delà, ne vous a-t-on jamais dit que les frissons glacials étaient le signe d'un défunt dans la pièce ? En phase de résolution, on pourrait envisager de manière logique, que les patients ont tout le temps chaud ? 


La constellation des aires visuelles : constellation occipitale.

Il s'agit de l'expression de deux conflits sur les aires visuelles. Nous parlons aussi de peur dans la nuque. Il s'agit d'un danger que nous n'avons pas pu identifier. Les aires visuelles présentent deux conflits majeurs : 
  • le corps vitré dont le conflit est de se sentir poursuivi par une situation ou une personne
  • la rétine où le danger vient de derrière et dont on ne peut se défaire. 
Un double conflit portant sur les aires visuelles donne l'obsession d'être poursuivi par une personne ou une situation. La personne à l'impression que le sort s'acharne. Elle peut se sentir espionnée, surveillée. Nous parlons alors de paranoïa. Parfois, cette CS peut donner lieu à des flashs visuels, des impressions de déjà vu, des rêves prémonitoires. Le sens biologique est de pouvoir anticiper un danger, non identifié. Elle permet d'être sur ses gardes. 
Plus précisément, si la CS concerne : 
  • les deux corps vitrés, la paranoïa sera sur des objets matériels ou des situations en lien avec des objets,
  • les deux rétines, la paranoïa deviendra plus l'impression d'être menacé, en insécurité par des personnes physiques. L'une des paranoïas est celle du jugement anticipatif post-harcèlement. Elle s'exprime par : « l'autre me regarde, je suis certain qu'il se moque de moi ». elle peut s'exprimer par : « Oh mon Dieu, que va-t-on penser de moi ?!». 
  • on peut avoir un corps vitré et la rétine de l'autre coté. La paranoïa sera alors plus floue. 

La constellation frontale :

Cette CS concerne deux conflits sur l'aire frontale. Les aires frontales concerne les peurs frontales, c'est à dire les peurs d'un danger identifié que l'on ne peut plus éviter. Les deux organes qui sont concernés sont : 
  • la thyroïde dont le conflit se définit par : « il faut faire vite et personne ne fait rien », «je ne peux pas faire suffisamment vite dans un contexte de peur »
  • les gros ganglions (rétrosternaux, claviculaires, axillaires, rétro auriculaires, et occipitaux) dont le conflit s'énonce par « je ne peux pas me protéger du danger qui vient sur moi ». 

La conséquence de cette CS est la thanatos, notre cerveau mime la mort. L'organisme peut aller jusqu'à un coma, immédiat, dont il récupère instantanément une fois un conflit levé, si la masse de conflit est importante. Pour illustrer cela, c'est l'histoire de mon chaton qui guette à droite à gauche, pour rentrer dans la maison. Pensant le chemin libre, il court sous le canapé puis, se retrouve face au malinois. Il se sidère. Ne bouge plus. Le sens biologique est de gagner du temps. Les prédateurs n'aiment pas la mort et sont surtout exciter par le mouvement. Autrement dit, si j'essaie dans un premier temps de fuir le danger mais que je suis coincé, j'ai tout intérêt à ne plus bouger car les griffes du prédateur me lasseraient d'avantage. J'attendrai le moment où mon prédateur se relâchera pour me sauver. Nous retrouvons cette CS dans les viols par exemple, où le patient se demande pourquoi il n'a pas eu la capacité de bouger... bah tu n'as rien choisi ton cerveau a essayé de te protéger. 
Cette constellation est souvent mise en place pendant l'accouchement lorsque l'enfant se retrouve bloqué. Par la suite, le rail de conflit du passage étroit donne la claustrophobie, la peur de l’ascenseur, avec des personnes qui se retrouvent tétanisées en haut d'un petit passage. L'autre rail de conflit est l'urgence, la précipitation alors, vous demandez à votre enfant de répondre tout de suite, et lui, il bloque. Alors il se fait engueuler et il plane (larynx/bronches). A masse de conflit moins élevée, on retrouve aussi les procrastinateurs, ceux qui s'organisent dans un projet mais qui ne saute pas le pas, etc. 


La constellation fronto- occipitale

Cette CS se manifeste lorsqu'une peur frontale arrive en même temps qu'une peur dans la nuque. Il y a donc un conflit sur thyroïde, ou gros ganglion, et un autre sur les aires visuelles. Le résultat est un peu identique à la précédente, on parle alors de catalepsie. L'organisme est figé, pétrifié, comme une statue de sel. Biologiquement, le danger est identifié (peur frontale) et on pense qu'il peut tomber à tout moment (peur dans la nuque). L'individu se fige, car le moindre mouvement pourrait le faire repérer. Nous retrouvons cela parfois chez certains enfants en échec scolaire qui travaillent dure. Ils ont tellement peur de ne pas pouvoir tout faire et de la sanction que leur cerveau se bloque. Ils perdent 15 minutes et après, thyroïde couplée à une planante, ils bâclent leurs travails avec étourderies. 

La constellation thalamique :

Cette CS touche les deux aires du thalamus. Le conflit du thalamus est celui des rejets. Pour soulager l'individu, il va changer de réalité, plus rien n'a de sens, alors autant mourir. Cette CS est vécu comme un désespoir majeur, souvent appelé dépression d'involution. La personne voit ses pulsions de vie s’éteindre les une après les autres. Pour ma part le thalamus est le centre de tri de toutes les informations de nos cinq sens. Il m’apparaît alors que c'est comme si les informations de l'extérieur étaient trop violentes et que nous voudrions nous couper de nos perceptions pour rejoindre la Matrice Originelle. Cela donne des pulsions de mort sans pour autant avoir des idées suicidaires. Il faut alors que le patient redonne un sens à sa vie. Une fois un conflit levé, les personnes décrivent un regain d'énergie sans précédent. Cette CS participe à la notion de séparation centrale. Je rappelle que la séparation centrale est un DHS tellement fort que les foyers de Hamer traversent le cerveau jusqu'au thalamus. Il s'agit souvent de séparation violente ou brutale avec des personnes intimes, ou des problématiques d'agressions par des gens intimes ou dans mon intimité. 
J'ai reçu un patient présentant un cancer du cerveau situé sur la thalamus. Dans les signes cliniques, sa femme décrivait qu'il n'avait plus envie de rien, plus aucune prise d'initiative. Très vite, nous arrivons sur la mort de son fils, assassiné. Pour moi, cette mort est un déclenchant. Il nous a fallu chercher un programmant pour donner un sens à la pathologie. Il s'avère que dans son adolescence, cet homme a vu son frère mourir dans ses bras d'une crise d'asthme. Les deux jours qui ont suivi, il a dû dormir avec son frère mort dans le même lit en attendant qu'il soit emmené par les pompes funèbres. 


A mon avis, nous pouvons donc décrire beaucoup de comportements, de traits de caractère comme des constellations schizophréniques de conjonction, c'est à dire comme les syndromes, de coupler différents ensembles de conflits. Par exemple, les mots en vogue en ce moment comme celui de pervers narcissique, on retrouve :
  • la mythomanie : bronche et rectum
  • le besoin de séduction : testicule et aires cardiaques 
  • la mégalomanie : deux os paires touchés (physique : épaules par exemple, moral : os pariétaux)
Les suicidants ou à moindre masse de conflit les automutilations :
  • post-mortel pour être attiré
  • bio-maniaque agressive pour l'acte
  • mort émotionnelle pour ne pas ressentir la douleur
  • et en fonction du mode de la tentative : 
    • derme : perte de protection, veine : difficulté dans les liens de sang pour les ouvertures de veines 
    • œsophage et estomac pour les médicaments
    • planante pour la pendaison et défenestration 
    • VB ++++ pour les armes à feu avec sûrement jugement fort. 
    • écroulement d'existence pour la noyade
    • cortex moteur pour les accidents de voiture.
Les médiums : 
  • corps vitrés surtout, et peut être cortex visuel pour les clairvoyants
  • oreilles pour les clairs audiants
  • l'épiderme pour les kinesthésiques
  • bronches larynx pour les planantes 
  • conflit des aires cardiaques pour le post-mortel. 
Les musiciens : 
  • aires auditives
  • les articulations des membres supérieurs
Il me semble pour ma part, que pour rentrer dans la créativité, il est important d'être connecté. Certains parleront de la glande pinéale. Dans les travaux de Hamer, on retrouve la notion de fenêtre de l'ame. 
Il serait en effet probable que pendant les conflit majeurs de séparations centrales, cette partie soit touchée. Pour rappel, ce conflit intervient lors de fortes peurs dans une notion de séparation, d'arrachement, soit subi par la perte d'un proche et je pense à tous nos jumeaux perdus, ou à une forte agression. 


En conclusion,

L'abord de la psychiatrie par la lecture biologique présente plusieurs avantage : 
  • le premier intérêt est de comprendre comment l'inconscient choisi la réponse la plus appropriée dans le cas de sur stress hors de la moralité, de la culture, de l'éducation. Il va chercher dans cette grande bibliothèque du vivant le comportement le plus adapté en fonction des lois de la nature pour s'adapter au danger, au sur stress.
  • il permet de comprendre les comportements humains. En effet en fonction des ressentis, les réponses sont stéréotypées. Nos comportements sont donc anticipables en fonction de nos fragilités. Il s'agit de faire des équations pour les comprendre. Ils répondent à une certaine logique.
  • la troisième est que nous pouvons mieux les comprendre afin de les corriger en revenant sur les conflits originels, en les recadrant. Nous allons intervenir dans du concret et non sur une problématique alimentaire par exemple qui n'est que la conséquence. 
  • enfin, la psychiatrie permet de mieux comprendre nos pairs, sans les juger, sans nous juger. Elle permet une plus grande tolérance pour nos pairs. 

Je conclurai par : 
Rappelez vous, tout le monde fait de son mieux, selon sa propre représentation du monde. Même le djhiadiste qui se fait sauter sur un marché à Bagdad à l'impression de le faire pour sauver son peuple.

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